“Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie.” Proverbes 4.23
Dieu nous a confié la responsabilité de garder notre cœur et de gérer toute rancune cachée. Il nous donnera la grâce de pardonner, mais c’est à nous de faire le premier pas. Pour cela, nous devons commencer par sonder notre cœur.
Peut-être ignorez-vous s’il y a ou non de la rancune dans votre cœur. Si vous avez pris l’habitude de vivre dans le ressentiment, vous aurez peut-être du mal à vous souvenir de toutes les personnes à qui vous devez pardonner. Ou peut-être y a-t-il quelqu’un à qui vous pensez avoir pardonné, mais il subsiste encore un peu d’amertume au fond de vous. Voici six attitudes révélatrices d’une rancune cachée.
La rancune tient toujours des comptes. Paul dit dans 1 Corinthiens 13.5 que l’amour “ne se souvient pas du mal”. Gardez-vous soigneusement le compte des torts que vous subissez ? Les stockez-vous sur un disque dur mental, au cas où vous auriez besoin de les télécharger pour vous rafraîchir la mémoire ? S’il y a quelqu’un dont vous comptabilisez les offenses, c’est un signe que vous ne lui avez pas pardonné.
La rancune se vante toujours de son bon comportement. Il est facile de penser en regardant autrui : “Je ne ferais jamais ça ! Je n’arrive pas à croire qu’il ait pu faire une chose pareille !” Les propres justes ne voient jamais leurs péchés, mais ils sont imbattables pour voir ceux de tous les autres.
La rancune n’arrête pas de se plaindre. Vous souvenez-vous de la parabole du fils prodigue dans Luc 15 ? Le frère aîné ne tarda pas à se plaindre du retour de son cadet. Dans Luc 15.29, il dit à son père : “Voici : il y a tant d’années que je te sers, jamais je n’ai désobéi à tes ordres, et à moi tu n’as jamais donné un chevreau pour me réjouir avec mes amis.” Au lieu de se réjouir du retour du fils prodigue, tout ce qu’il trouva à faire fut de se plaindre de n’avoir jamais pu faire la fête avec ses amis.
La rancune éloigne, divise et sépare. Chaque fois que Dave, mon mari, avait une parole qui me froissait, ma réaction spontanée était de m’éloigner de lui. Je n’arrêtais pas de ressasser ses remarques au lieu de lui pardonner et de tourner la page. Je ne voulais pas me trouver dans la même pièce que lui et la nuit, je dormais tout au bord du lit. En refusant de lui pardonner, je gaspillais mon énergie émotionnelle et me laissais voler ma joie.
La rancune accuse, raconte l’offense et la rappelle constamment. Le fils aîné ne manqua pas de rappeler à leur père que son plus jeune fils avait quitté la maison et dilapidé son héritage dans une vie dissolue. Il lui dit en substance : “Comment peux-tu donner une fête en son honneur, Papa ?” Continuez-vous à parler des offenses ou des blessures subies par le passé ?
La rancune est jalouse et s’irrite des bénédictions de l’autre. Il n’est pas facile d’accepter que celui qui vous a fait du tort soit béni. Mais de même que le père donna une fête en l’honneur du fils prodigue, Dieu veut manifester sa bonté et son amour à chacun de nous. Et nous pouvons soit en profiter, soit passer à côté, comme l’a fait le frère aîné.
J’aimerais répéter cette vérité : tout ce que Dieu nous demande est pour notre bien. Vivre dans la rancune ne vous mènera nulle part. En fait, cela ne servira qu’à vous rendre malheureux. La bonne nouvelle est que Jésus a ouvert un chemin pour nous libérer de la rancune et nous permettre de vivre dans la joie et la paix.
Une action pour aujourd’hui
Faites confiance à Dieu et demandez-lui de vous aider si vous avez besoin de pardonner à quelqu’un. Il veut que vous jouissiez pleinement de votre vie. C’est pourquoi rendez-vous service et pardonnez !
Joyce Meyer