“Nous n’avons ici que… cinq pains et deux poissons.”
Matthieu 14.17
Le Seigneur part toujours du peu que vous avez. Tout miracle commence par une semence, mais le problème vient du fait que l’homme néglige le potentiel de la semence.
Y-a-t-il quelque chose d’étonnant de la part de l’Eternel ?
A plusieurs reprises, le Seigneur interpella ceux qui avaient besoin d’un miracle :
– A Moïse, il demanda : “Qu’y a-t-il dans ta main ?” Celui-ci répondit : “Une verge”. Avec ce bâton, des miracles incroyables s’opérèrent (Exode 4.2).
– A une veuve, il dit : “Qu’as-tu à la maison ?” Elle répondit : “Ta servante n’a rien du tout à la maison, sinon une cruche d’huile”. A partir de ce récipient, des centaines de litres d’huile arrivèrent (2 Rois 4.2).
Que dire du prophète Elie qui ne possédait qu’un manteau, lorsqu’il fut devant le fleuve du Jourdain (1 Samuel 17.49) ?
Les ingrédients du miracle sont toujours présents. Cependant, Jésus ne peut pas multiplier ce que vous ne reconnaissez pas comme étant un potentiel qu’il vous faut apprécier et lui confier.
Ne donnez pas à Dieu la liste de vos incapacités : “Seigneur je n’y arriverai pas, je n’ai qu’un bâton, une cruche, un manteau, une petite fronde…” Dieu ne vous demande pas le catalogue de vos impossibilités, mais plutôt de considérer la semence en croyant qu’il est le Dieu de l’impossible. Y-a-t-il quelque chose d’étonnant de la part de l’Eternel ?
Aujourd’hui ne méprisez plus la semence. Réalisez, qu’une fois placée dans les mains de Dieu, elle va se multiplier jusqu’au jour où elle portera son fruit. Oui, toute production vient d’une petite graine mise en terre. Qui peut mesurer le potentiel d’un pépin de pomme ? Pourtant, une fois planté il donnera un pommier, puis des centaines de pommes qui feront à leur tour des milliers de pommiers, etc.
Vous pensiez que dans la vie vous n’aviez que des pépins ? Donnez-les à Dieu, il fera le reste ! ☺
Une prière pour aujourd’hui
Seigneur, je ne veux plus mépriser la semence mais croire qu’avec le peu que j’ai, tu peux accomplir des miracles. Amen.
Patrice Martorano