Dieu nous a placés les uns à côté des autres, chacun ayant son propre rôle à jouer pour le bien de tous. Se serrer les coudes est une obligeance. Le pasteur John C. Maxwell, en s’inspirant de la vie de Winston Churchill, a dit : “Les personnes qui constituent des églises victorieuses n’oublient jamais que chaque membre a un rôle à jouer, et que chaque pierre contribue à la solidité de l’ensemble. Sans cette perspective, l’équipe ne peut pas atteindre son objectif, qu’il s’agisse de sports, d’affaires, de famille, de ministère ou de gouvernement”.
Les leaders de haut niveau comprennent l’importance d’avoir une vue d’ensemble. Ils gardent continuellement cela à l’esprit entre eux et devant leurs collègues, comme l’a fait Winston Churchill. On dit que pendant la seconde guerre mondiale, lorsque la Grande Bretagne traversait des moments très difficiles, les hommes désertaient les mines de charbon. Ils souhaitaient abandonner leur travail sale et ingrat dans les dangereuses mines pour se joindre aux forces militaires, ce qui leur garantissait le soutien et les louanges de tous. Et pourtant, leur travail à la mine était capital pour le succès de la guerre. Sans charbon, les militaires et les civils auraient eu de gros problèmes.
Aussi, un jour, le Premier Ministre rassembla des milliers de mineurs afin de leur expliquer l’importance de l’effort de guerre et la façon dont leur rôle était déterminant pour maintenir la paix en Angleterre.
Churchill leur définit ce qui se passerait à la fin de la guerre, et la manière dont les combattants seraient honorés par une grande foule de personnes. Tout d’abord, viendraient les marins de la Navy, qui perpétuaient la tradition de Trafalgar et la défaite de l’Armada espagnole. Puis, suivrait la fine fleur de l’armée anglaise, les pilotes de la Royal Air Force, qui avaient mis en déroute la Luftwaffe allemande. Ensuite, ce serait le tour des soldats qui avaient combattu à Dunkerque. Enfin, suivraient les valeureux mineurs couverts de suie !
Finalement, Churchill leur expliqua que si certains, dans la foule, demandaient : “Où étiez-vous au cours des moments critiques du combat ?” dix mille hommes répondraient d’une seule voix : “Au fond de la mine, le visage dans le charbon.”
On raconte que les yeux de ces hommes endurcis s’embuèrent, et qu’ils retournèrent à leur besogne ingrate avec une nouvelle détermination, parce qu’on leur avait rappelé le rôle qu’ils jouaient dans la préservation de la liberté du monde occidental.
C’est de ce genre de mentalité que nous avons besoin pour bâtir une équipe.
Chaque membre de l’église est unique par son âme, ses talents, les traits de son visage, sa culture, sa couleur… Aux yeux de Dieu, malgré nos différences, nous avons la même valeur. Que vous soyez le responsable d’un département ou la dame servant le café les jours de goûters fraternels, devant Dieu, nous sommes tous égaux et avons besoin les uns des autres.
Par Patrice Martorano
Une action pour aujourd’hui
Je vais servir à côté de mes frères et sœurs en réalisant l’importance de mon engagement, même si je me crois insignifiant.