La véritable difficulté pour un auteur n’est pas de savoir comment protéger ses textes, mais plutôt dans quelle mesure un niveau de protection est adapté à ses besoins ou ses envies. Sur ce point, chacun est libre de ses choix et responsable de ses actes.
N’oubliez pas les alternatives au « Tous droits réservés » !
La question des règles régissant le partage et la diffusion de ses écrits peut également se poser. Dans ce cadre, même si ce n’est pas précisément l’objet de cette série d’articles, nous vous invitons à vous intéresser aux licences Creative Commons. Un auteur peut souhaiter garder la paternité de son œuvre tout en souhaitant sa diffusion libre : pour cela, il peut adopter une licence adaptée à ses besoins.
Deux questions essentielles
Afin de s’éclaircir les idées, un auteur peut se poser plusieurs question :
– Quel est le risque réel pour mon œuvre de se faire plagier ?
– Si la paternité de mon œuvre est remise en cause, quelles preuves puis-je produire ?
Les protections ne servent qu’en cas de problème
Il faut également garder à l’esprit qu’un risque de plagiat est incertain, et que ces solutions de protection sont l’équivalent d’une assurance : elles sont là pour être utilisées a posteriori, afin de prouver la paternité d’une œuvre. Ces solutions permettent donc d’aménager la preuve de la paternité d’une œuvre.
En effet, les protections les plus poussées n’empêchent aucunement la contrefaçon. L’édition d’un ouvrage ou le dépôt d’une thèse, reconnus pourtant parmi les meilleures formes de reconnaissance de la paternité d’une œuvre ne constituent pas en soi une protection absolue contre le vol. Quelques grandes affaires peuvent en témoigner : un plagiaire, ça ose tout.