“Pourquoi donc Sara a-t-elle ri ? […] Est-ce qu’il y a quelque chose d’impossible pour le Seigneur ?” Genèse 18.13-14
Cette question est posée à Abraham. Lui et son épouse Sara sont très vieux, et durant de longues années ils ont espéré avoir un enfant. Maintenant, le couple s’estime beaucoup trop âgé pour enfanter. D’ailleurs, le simple fait d’y penser amène Abraham tout comme Sara à rire d’une telle situation.
Parfois, vous riez devant les promesses de Dieu tant elles vous semblent improbables. Vous les regardez avec un sourire amusé comme si l’Éternel n’avait pas tout compris.
Quand le Seigneur dit : “Je vais restaurer ton couple”, “Je vais te donner un enfant”, Je vais t’ouvrir une porte pour que tu puisses travailler”, “Je vais toucher le cœur de ton adolescent qui est dans une période de rébellion”, “Je vais te guérir”, “Je vais te justifier dans telle affaire”, etc. Pourquoi ris-tu ? Est-ce qu’il y a quelque chose d’impossible pour le Seigneur ? Abraham va le comprendre. Désormais, le patriarche va faire preuve d’une grande confiance face aux promesses divines.
Peu de temps après, ce couple a eu la joie d’avoir un enfant du nom d’Isaac (signifiant il rit). Les années vont passer, le petit garçon va grandir. C’est alors que le Seigneur va demander à Abraham de donner son fils Isaac en sacrifice. Pourtant, le patriarche va démontrer une confiance hors-normes, voire troublante. Au fond de lui, il savait que Dieu ne pouvait pas exterminer son fils, car celui-ci devait lui susciter une descendance : “Il pensait que, même si (Isaac) était mort, Dieu était assez puissant pour le ramener à la vie.” (Hébreux 11.19). Abraham avait compris que Dieu ne pouvait pas renier sa parole en laissant mourir Isaac.
Ce qui est touchant dans ce texte, au-delà de l’obéissance dont fit preuve Abraham, c’est sa confiance absolue envers les promesses de Dieu. Oui, y’a-t-il quelque chose d’étonnant de la part de l’Éternel ?
Une prière pour aujourd’hui
Seigneur, donne-moi une confiance inébranlable envers tes promesses. Même si autrefois je me suis mis à rire, aujourd’hui je veux comme Abraham faire preuve d’une grande maturité face à tes engagements. Amen.
Patrice Martorano